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La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires par Christophe Guilluy ont été vendues pour EUR 6,00 chaque exemplaire. Le livre publié par Flammarion. Il contient 185 pages et classé dans le genre Sciences humaines. Ce livre a une bonne réponse du lecteur, il a la cote 3.8 des lecteurs 767. Inscrivez-vous maintenant pour accéder à des milliers de livres disponibles pour téléchargement gratuit. L'inscription était gratuite.
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Description du livre La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires : "La géographie, ça sert d'abord à faire la guerre"; Yves Lacoste (cité dans l'ouvrage) - 49 internautes sur 52 ont trouvé ce commentaire utile."La géographie, ça sert d'abord à faire la guerre"; Yves Lacoste (cité dans l'ouvrage)
Par Latour07
Christophe Guilluy échappe à toutes les classifications (oiseuses) imposées à la société française depuis une trentaine d'années par une oligarchie acquise à l'idéologie néolibérale (cf. Serge Halimi Le grand bond en arrière : Comment l'ordre libéral s'est imposé au monde). Ni de gauche (PS et affidés), ni de droite (UMP et consorts) a priori en effet car manifestement non-néolibéral : il ne pratique pas la langue de bois sans cesse entendue, fausse, caricaturale d'une opposition de France traditionnelle et d'une France des banlieues oùse terre (vraiment bien) le risque révolutionnaire. Christophe Guilluy n'est pas sociologue non plus. Il est géographe. Patriote sans aucun doute, il s'intéresse aux fractures de notre Nation. Son essai "Fractures françaises" fut remarqué, à gauche comme à droite. Je m'emploierai dans les jours à venir à le lire.La véritable opposition n'est pas celle objet de toutes les sollicitudes de la politique de la ville, de tous les épanchements du coeur ("loin de moi, proche de mon coeur" de politicien) - cf. "touche pas à mon pote" etc. - et des dérives communautaires - communautaristes : non. La véritable fracture se situe entre la France des métropoles, engagées pour leur richesse, dans la mondialisation, et celle, majoritaire en territoire et population, de la périphérie.Cette France de la périphérie est celle qui a accepté l'étranger, l'ouverture à l'Union Européenne, à l'Euro croyant en la sagesse de nos politiques. C'est celle des classes populaires et moyennes qui, travaillant dans l'industrie, a payé et continue de payer, le plus lourd tribut à la crise : la désindustrialisation (ouverture des frontières, absence de protection) accélérée (je suis professionnellement et personnellement effrayé du nombre d'entreprises françaises réalisant plus de 50 millions de chiffre d'affaires, construites sur des décennies qui depuis un an, vont en liquidation judiciaire) produit son lot de licenciements (cyniquement appelés dans un premier temps, "plans sociaux" puis "Plans de sauvegarde de l'emploi"), de fragilisation sociale, d'appauvrissement territorial, de suicides.Cette France qui souffre bien plus que celle des métropoles est celle qui vote de plus en plus pour le Front National. Le PS a déserté le camp des ouvriers dès 1981, comme le rappelait Jean-Pierre Le Goff (La gauche à l'épreuve et le socialiste directeur du Cevipof Laurent Bouvet Le sens du peuple: La gauche, la démocratie, le populisme) et pris en haine ce qui participe de sa noblesse : la "common decency", concept orwellien développé par le philosophe Jean-Claude Michea Les mystères de la gauche : De l'idéal des Lumières au triomphe du capitalisme absolu. L'UMP n'a de populaire que la troisième lettre de son appellation. Le Front National qui pourtant, sous l'ère de Jean-Marie Le Pen, fut ultra-libéral, s'est rangé, avec Marine Le Pen, sur un discours protectionniste, à l'écoute d'économistes de gauche tels que mon ami Jacques Sapir. L'auteur explique avec justesse que c'est l'électorat qui fait le parti et non l'inverse - ce que semble comprendre avec retard les oligarques. Terra Nova, le think tank du PS, proche de DSK, avait dressé ce même constat pour inviter le PS à capter l'électorat des BAC+5, bobos habitant les métropoles. Il y est parvenu, en partie, mais dans les métropoles seulement.Plus généralement, tous partis confondus (unis), à propos des classes dominantes :"(...) aveuglées par leur mission civilisatrice ou par un solide racisme social, elles restent persuadées que l'ignorance est la cause du dérapage culturel des catégories populaires. Il est à ce titre assez significatif qu'après plusieurs décennies d'incrustation du vote FN parmi les plus modestes, le faible niveau d'études soit toujours mis en avant comme première cause du rejet de l'autre. Les classes dominantes, singulièrement à gauche, font ainsi perdurer l'idée de classes populaires incultes manipulées par les forces obscures du populisme. A aucun moment, on ne reconnaît que le niveau culturel des catégories modestes n'a cessé d'augmenter, ni d'ailleurs que beaucoup de jeunes diplà´més issus des milieux populaires partagent la même analyse. En réalité, il est frappant de constater que la nouvelle bourgeoisie, souvent de gauche, s'inscrit dans la droite ligne de la bourgeoisie traditionnelle qui ne pouvait percevoir les classes populaires que comme des classes dangereuses, incultes et infantiles qu'il fallait éduquer de toute urgence. Sur ce point, rien n'a changé." (p.156-157)Le problème est que l'électorat PS et UMP est par ailleurs composé de personnes âgées. Ces deux partis, opposés aux classes modestes, se coupent de la jeunesse, d'une part, des classes moyennes d'autre part.La mondialisation est vécue pour ce qu'elle est - quand "la concurrence est libre et non faussée" - double mensonge du TCE majoritairement rejeté par le Peuple français et appliqué, par la force, par l'oligarchie politique sous Sarkozy - Hollande avec le Traité de Lisbonne.Le visage d'une France rancie, tant décriée par Les éditocrates, plumes serviles de l'oligarchie, déjà bien mis en question par les réalités économiques ci-dessus brièvement décrites, est faux, totalement tant sur la restriction du champ à la France que dans le fond. Christophe Guilluy nous fait comprendre le jeu des majorités relatives dans les communautés : intégration ou rejet de population étrangère."La question des dynamiques migratoires et du rapport minorité/majorité est le moteur de la montée des partis dits populistes partout en Europe. Elle contredit l'analyse simpliste des élites protégées autour de la "peur de l'autre"; surtout, elle exige de traiter les effets de l'immigration et de l'émergence d'une société multiculturelle. Une réalité oùl'autre ne fait pas nécessairement peur, mais à laquelle les catégories populaires doivent répondre, seules, aux risques d'être minoritaires." (p.150)Une France raciste qui expliquerait le vote Front National ? Faux."En 2013, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), qui publie chaque année le bilan des actes racistes, indiquait que les actes antimusulmans n'excédaient pas cinquante. C'est évidemment cinquante de trop, mais comparé à l'importance de la population musulmane, ce bilan est loin d'indiquer une flambée des violences racistes. Il souligne, non pas un pays sur le chemin de la guerre, mais au contraire un profond refus des tensions.Mais les classes dominantes, celles qui ont les moyens de la frontière invisible avec l'autre [ne vivant pas à proximité de l'autre, mettant ses enfants en école privée, en lycée publique élitiste, etc.] ne veulent pas de cette séparation. Ce sont elles qui demandent au nom du bien, toujours plus de "mixité". Cette volonté d'imposer la "mixité" aux autres risque de poser un problème aujourd'hui à un moment oùle desserrement, compte tenu des logiques foncières, ne va plus être possible. Tout se passe comme si les élites voulaient créer les conditions de la tension.Le décalage entre la perception des élites et celles du peuple se lit dans cette gestion du multiculturel. Aux classes dominantes, qui vivent le "multiculturalisme à 5.000 euros par mois", et pour qui la solution passe par plus de mixité, les classes populaires, "celles qui vivent le multiculturalisme à 1.000 euros par mois" répondent séparatisme.Les débats byzantins sur l'immigration, l'identité, le droit du sol, du sang sont vains, puisqu'ils ont déjà été tranchés dans le réel. Il suffit d'observer comment se gère le rapport à l'autre ici et ailleurs. Le processus est identique partout, le rapport à l'autre et au "village" est le même de La Courneuve à la Picardie, de Hénin-Beaumont à Marseille, des villages bretons à ceux de Kabylie, du Xinjang à l'Oregon : les catégories modestes souhaitent préserver leur capital social et assurer la transmission de leur patrimoine et de leur "village" à leurs enfants. Il s'agit d'une démarche de protection, pas de fermeture, elle n'interdit donc pas l'accueil de l'autre ni la fraternité mais exige un entre-soi majoritaire" (p.151-152)Or "la domination culturelle d'un groupe majoritaire, peu importe qu'il soit composé de musulmans, de chrétiens ou d'animistes, est le moteur de l'insécurité culturelle. Une domination que les catégories supérieures évitent, y compris dans les espaces de forte mixité comme le sont par exemple les quartiers boboà¯sés des grandes villes, en érigeant des "frontières invisibles". (p.154-155)Quand la majorité relative d'une population est mise en danger de devenir minoritaire; ce sont tous les repères sociaux qui vacillent. Le minoritaire se voit imposer la négociation et/ou la domination. "Contrairement à l'idée reçue selon laquelle seul "le petit Blanc" en quête d'une "francité imaginaire" (Jean-Paul Kaufman 'Front National: ascension concrète et identités illusoires') serait tenté par le séparatisme et l'hinterland culturel ces dynamiques (celles des majorités relatives / minorités) concernent tous les individus.L'erreur fondamentale consiste à attribuer à des catégories populaires déchristianisées, déracinées, parfois déculturées, la volonté de réactiver la France pétainiste ou maurrassienne dont ils ne soupçonnent même pas l'existence ! En réalité, il est question ici du rapport des catégories modestes aux territoires et à l'altérité dans une société mondialisée et multiculturelle. Il ne s'agit donc pas du bricolage d'une "francité imaginaire" mais d'une réaction rationnelle - et universelle- à une question sociale et culturelle" (p.156)Christophe Guilluy apporte décidément une pertinente grille de lecture sociale qui enrichit notre compréhension de la France. La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires a été écrit par Christophe Guilluy qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 185 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie..
Le Titre Du Livre : La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires
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Par Latour07
Christophe Guilluy échappe à toutes les classifications (oiseuses) imposées à la société française depuis une trentaine d'années par une oligarchie acquise à l'idéologie néolibérale (cf. Serge Halimi Le grand bond en arrière : Comment l'ordre libéral s'est imposé au monde). Ni de gauche (PS et affidés), ni de droite (UMP et consorts) a priori en effet car manifestement non-néolibéral : il ne pratique pas la langue de bois sans cesse entendue, fausse, caricaturale d'une opposition de France traditionnelle et d'une France des banlieues oùse terre (vraiment bien) le risque révolutionnaire. Christophe Guilluy n'est pas sociologue non plus. Il est géographe. Patriote sans aucun doute, il s'intéresse aux fractures de notre Nation. Son essai "Fractures françaises" fut remarqué, à gauche comme à droite. Je m'emploierai dans les jours à venir à le lire.La véritable opposition n'est pas celle objet de toutes les sollicitudes de la politique de la ville, de tous les épanchements du coeur ("loin de moi, proche de mon coeur" de politicien) - cf. "touche pas à mon pote" etc. - et des dérives communautaires - communautaristes : non. La véritable fracture se situe entre la France des métropoles, engagées pour leur richesse, dans la mondialisation, et celle, majoritaire en territoire et population, de la périphérie.Cette France de la périphérie est celle qui a accepté l'étranger, l'ouverture à l'Union Européenne, à l'Euro croyant en la sagesse de nos politiques. C'est celle des classes populaires et moyennes qui, travaillant dans l'industrie, a payé et continue de payer, le plus lourd tribut à la crise : la désindustrialisation (ouverture des frontières, absence de protection) accélérée (je suis professionnellement et personnellement effrayé du nombre d'entreprises françaises réalisant plus de 50 millions de chiffre d'affaires, construites sur des décennies qui depuis un an, vont en liquidation judiciaire) produit son lot de licenciements (cyniquement appelés dans un premier temps, "plans sociaux" puis "Plans de sauvegarde de l'emploi"), de fragilisation sociale, d'appauvrissement territorial, de suicides.Cette France qui souffre bien plus que celle des métropoles est celle qui vote de plus en plus pour le Front National. Le PS a déserté le camp des ouvriers dès 1981, comme le rappelait Jean-Pierre Le Goff (La gauche à l'épreuve et le socialiste directeur du Cevipof Laurent Bouvet Le sens du peuple: La gauche, la démocratie, le populisme) et pris en haine ce qui participe de sa noblesse : la "common decency", concept orwellien développé par le philosophe Jean-Claude Michea Les mystères de la gauche : De l'idéal des Lumières au triomphe du capitalisme absolu. L'UMP n'a de populaire que la troisième lettre de son appellation. Le Front National qui pourtant, sous l'ère de Jean-Marie Le Pen, fut ultra-libéral, s'est rangé, avec Marine Le Pen, sur un discours protectionniste, à l'écoute d'économistes de gauche tels que mon ami Jacques Sapir. L'auteur explique avec justesse que c'est l'électorat qui fait le parti et non l'inverse - ce que semble comprendre avec retard les oligarques. Terra Nova, le think tank du PS, proche de DSK, avait dressé ce même constat pour inviter le PS à capter l'électorat des BAC+5, bobos habitant les métropoles. Il y est parvenu, en partie, mais dans les métropoles seulement.Plus généralement, tous partis confondus (unis), à propos des classes dominantes :"(...) aveuglées par leur mission civilisatrice ou par un solide racisme social, elles restent persuadées que l'ignorance est la cause du dérapage culturel des catégories populaires. Il est à ce titre assez significatif qu'après plusieurs décennies d'incrustation du vote FN parmi les plus modestes, le faible niveau d'études soit toujours mis en avant comme première cause du rejet de l'autre. Les classes dominantes, singulièrement à gauche, font ainsi perdurer l'idée de classes populaires incultes manipulées par les forces obscures du populisme. A aucun moment, on ne reconnaît que le niveau culturel des catégories modestes n'a cessé d'augmenter, ni d'ailleurs que beaucoup de jeunes diplà´més issus des milieux populaires partagent la même analyse. En réalité, il est frappant de constater que la nouvelle bourgeoisie, souvent de gauche, s'inscrit dans la droite ligne de la bourgeoisie traditionnelle qui ne pouvait percevoir les classes populaires que comme des classes dangereuses, incultes et infantiles qu'il fallait éduquer de toute urgence. Sur ce point, rien n'a changé." (p.156-157)Le problème est que l'électorat PS et UMP est par ailleurs composé de personnes âgées. Ces deux partis, opposés aux classes modestes, se coupent de la jeunesse, d'une part, des classes moyennes d'autre part.La mondialisation est vécue pour ce qu'elle est - quand "la concurrence est libre et non faussée" - double mensonge du TCE majoritairement rejeté par le Peuple français et appliqué, par la force, par l'oligarchie politique sous Sarkozy - Hollande avec le Traité de Lisbonne.Le visage d'une France rancie, tant décriée par Les éditocrates, plumes serviles de l'oligarchie, déjà bien mis en question par les réalités économiques ci-dessus brièvement décrites, est faux, totalement tant sur la restriction du champ à la France que dans le fond. Christophe Guilluy nous fait comprendre le jeu des majorités relatives dans les communautés : intégration ou rejet de population étrangère."La question des dynamiques migratoires et du rapport minorité/majorité est le moteur de la montée des partis dits populistes partout en Europe. Elle contredit l'analyse simpliste des élites protégées autour de la "peur de l'autre"; surtout, elle exige de traiter les effets de l'immigration et de l'émergence d'une société multiculturelle. Une réalité oùl'autre ne fait pas nécessairement peur, mais à laquelle les catégories populaires doivent répondre, seules, aux risques d'être minoritaires." (p.150)Une France raciste qui expliquerait le vote Front National ? Faux."En 2013, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), qui publie chaque année le bilan des actes racistes, indiquait que les actes antimusulmans n'excédaient pas cinquante. C'est évidemment cinquante de trop, mais comparé à l'importance de la population musulmane, ce bilan est loin d'indiquer une flambée des violences racistes. Il souligne, non pas un pays sur le chemin de la guerre, mais au contraire un profond refus des tensions.Mais les classes dominantes, celles qui ont les moyens de la frontière invisible avec l'autre [ne vivant pas à proximité de l'autre, mettant ses enfants en école privée, en lycée publique élitiste, etc.] ne veulent pas de cette séparation. Ce sont elles qui demandent au nom du bien, toujours plus de "mixité". Cette volonté d'imposer la "mixité" aux autres risque de poser un problème aujourd'hui à un moment oùle desserrement, compte tenu des logiques foncières, ne va plus être possible. Tout se passe comme si les élites voulaient créer les conditions de la tension.Le décalage entre la perception des élites et celles du peuple se lit dans cette gestion du multiculturel. Aux classes dominantes, qui vivent le "multiculturalisme à 5.000 euros par mois", et pour qui la solution passe par plus de mixité, les classes populaires, "celles qui vivent le multiculturalisme à 1.000 euros par mois" répondent séparatisme.Les débats byzantins sur l'immigration, l'identité, le droit du sol, du sang sont vains, puisqu'ils ont déjà été tranchés dans le réel. Il suffit d'observer comment se gère le rapport à l'autre ici et ailleurs. Le processus est identique partout, le rapport à l'autre et au "village" est le même de La Courneuve à la Picardie, de Hénin-Beaumont à Marseille, des villages bretons à ceux de Kabylie, du Xinjang à l'Oregon : les catégories modestes souhaitent préserver leur capital social et assurer la transmission de leur patrimoine et de leur "village" à leurs enfants. Il s'agit d'une démarche de protection, pas de fermeture, elle n'interdit donc pas l'accueil de l'autre ni la fraternité mais exige un entre-soi majoritaire" (p.151-152)Or "la domination culturelle d'un groupe majoritaire, peu importe qu'il soit composé de musulmans, de chrétiens ou d'animistes, est le moteur de l'insécurité culturelle. Une domination que les catégories supérieures évitent, y compris dans les espaces de forte mixité comme le sont par exemple les quartiers boboà¯sés des grandes villes, en érigeant des "frontières invisibles". (p.154-155)Quand la majorité relative d'une population est mise en danger de devenir minoritaire; ce sont tous les repères sociaux qui vacillent. Le minoritaire se voit imposer la négociation et/ou la domination. "Contrairement à l'idée reçue selon laquelle seul "le petit Blanc" en quête d'une "francité imaginaire" (Jean-Paul Kaufman 'Front National: ascension concrète et identités illusoires') serait tenté par le séparatisme et l'hinterland culturel ces dynamiques (celles des majorités relatives / minorités) concernent tous les individus.L'erreur fondamentale consiste à attribuer à des catégories populaires déchristianisées, déracinées, parfois déculturées, la volonté de réactiver la France pétainiste ou maurrassienne dont ils ne soupçonnent même pas l'existence ! En réalité, il est question ici du rapport des catégories modestes aux territoires et à l'altérité dans une société mondialisée et multiculturelle. Il ne s'agit donc pas du bricolage d'une "francité imaginaire" mais d'une réaction rationnelle - et universelle- à une question sociale et culturelle" (p.156)Christophe Guilluy apporte décidément une pertinente grille de lecture sociale qui enrichit notre compréhension de la France. La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires a été écrit par Christophe Guilluy qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 185 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie..
Le Titre Du Livre : La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires
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